Bonjour à tous !!!
Me revoilà sur un article 100% énergie indienne. Aujourd’hui je vous emmène à Pushkar. Mais avant de commencer je souhaites vous parler du Rajasthan, région du désert du Thar qui nous mène à la frontière avec le Pakistan. C’es la région où vous verrez le plus de palais de maharadjas, le plus de couleurs, mais aussi beaucoup de disparitées. Le système des castes y est encore très respecté, la pauvreté et les difficiles conditions de vie des femmes sont une réalité à chaque coin de rue.
Et pourtant le Rajasthan est l’une des partie les plus touristique de l’Inde parce que cette région est riche d’histoire et si belle. C’est là-bas que je me sens le plus chez moi, de vieilles mémoires de vies gypsy reconnecte au son des tablas, avec les pas de danse kalbeliya et l’immensité du désert.
Pushkar n’a pas était un coup de coeur immédiat. La ville semble conçu pour les touristes et de prime abord on peut se sentir comme un pigeon dans une volière. Seulement quelque chose d’assez hypnotisant nous fait rester et après quelques jours ça devient comme une nouvelle maison. Vivre à Pushkar est simple, très rapidement des habitudes de vie se mettent en place, tout le monde se connait ou au moins se reconnait. Une fois appréhendé, c’est quitter Pushkar qui devient difficile.
Pushkar est un lieu de pèlerinage pour les hindous qui vouent un culte à Brahmâ. C’est un des rares lieux en Inde consacré à ce dieu, le créateur de l’Univers, dont le temple, situé à l’extrémité du lac, est le seul sanctuaire indien à lui être dédié.
Pour la petite histoire, le lac de Pushkar serait né d’une pétale de fleur de lotus que Brahmâ utilisa pour tuer un démon. Trois lacs virent le jour, Brahmâ décida d’organiser un rituel religieux et convoqua tous les dieux sur les rives du lac de Pushkar pour y assister. Son épouse, la déesse Sarasvatî, ne se présenta pas à temps pour la cérémonie. La présence d’une femme étant nécessaire au rituel, Brahmâ épousa la belle Gayatri, bergère, fille d’un nomade. Folle de rage et de jalousie, Sarasvatî maudit son époux en lui prédisant qu’il serait un dieu oublié et que les hommes ne le vénéreraient qu’à Pushkar.
Selon une autre version Brahmâ défia un jour Shiva dans un stupide pari qu’il gagna par la ruse. Quand Shiva l’apprit il déclara à Brahmâ qu’il serait une divinitée oubliée et ne serait vénéré que dans un seul temple. Face à la jalousie d’une femme, je trouve beaucoup moins drôle l’histoire avec Shiva.
Surplombant Pushkar, vous retrouverez les deux temple dédiés aux déesses Sarasvatî et Gayatri. Ce sont de très beaux endroits où la vue sur Pushkar est magnifique.
Le matin et le soir les ghats (marches autour du lac sacré) deviennent la scène de rituels sacrés remplissant l’atmosphère de la ville d’une énergie de dévotion et de hautes vibrations spirituelles.
La foire au dromadaire est le rassemblement de l’année pour les gypsy de l’Inde entière. La ville paisible devient complètement folle, la population est multiplié par cent, les prix aussi … personnellement je préfère la version paisible de Pushkar, même s’il faut avouer que les gypsy savent faire la fête.
Dans les rues des hommes vous proposeront des pétales de fleurs et vous inviteront à les déposer dans le lac … refusez gentiment mais clairement si vous ne voulez pas vous retrouver à donner tout votre argent à un brahman qui vous attendra bien sagement au bord du lac, sous couvert d’un rituel hindou. L’expérience d’un tel rituel à Pushkar peut faire parti de vos projets, mais personnellement je préfère que cela vienne de moi, d’une rencontre et d’un moment particulier.
Pushkar est clairement la ville où j’imagine me poser plusieurs semaines et juste profiter de la vibration indienne dans une tonalité plus douce, faire la fête avec mes amis gypsy et faire du scooter dans le désert et jusqu’au temple d’Alu Baba.
Alors on part quand?
Belle journée !!!
Et moi je te demande alors tu viens quand 🙂
Moi je t’attends 😉